Les fantômes, crânes, squelettes et autres figures macabres peuplent l’œuvre de James Ensor (1860–1949). Ses travaux sont grotesques, ironiques, parfois agressifs et provocateurs, mais toujours portés par un humour profond. Ses motifs inhabituels rendent visibles l’absurde et le grotesque dans le quotidien des hommes.
Les centres d’intérêt de l’artiste étaient nombreux, il s’enthousiasmait autant pour l’œuvre gravé de Rembrandt, que pour le carnaval belge ou les masques japonais. Des artistes comme Alfred Kubin, Paul Klee et les expressionnistes allemands Emil Nolde et Ernst Ludwig Kirchner se sont inspirés au début du XXème siècle de sa force créatrice et de son déni radical de l’idéal de beauté propre à l’histoire de l’art occidental. L’exposition montre quelques 60 peintures et autant de dessins, parfois présentés pour la première fois.